
La 3ème Rempart dans le journal Haute-Gironde

Chers tous,
Nous sommes ici réunis pour rendre hommage aux morts pour la France de la Grande Guerre. Léa et Yanis vont nous rappeler cette page horrible de notre histoire.
70 millions de soldats sont mobilisés entre 1914 et 1918, lors de la Première Guerre mondiale. De nombreuses batailles comme Verdun de février à décembre 1916, restent dans les mémoires. En effet, les combats sont d’une extrême violence. Les nouvelles armes comme les lance-flammes, les gaz et les obus, sont de plus en plus meurtrières. Loin de leurs proches, confrontés constamment à la mort, les soldats souffrent.
Leurs conditions de vie dans les tranchées sont horribles. Exposés aux intempéries et à la chaleur, ils côtoient les vermines (rats, poux, puces). Le bilan est lourd. Près de 10 millions de soldats sont tombés au front en laissant seuls 3 millions de veuves et 6 millions
d’orphelins. 21 millions de blessés pleurent également LA PERTE de leurs camarades de tranchées.
Blaye, notre ville, a souffert comme tout le reste de la France. Les noms inscrits sur le Monument aux Morts en sont une trace intangible.
Parmi les 120 noms que nous pouvons lire, nous vous proposons de partir à la rencontre de certains de nos concitoyens.
Pierre GREZEL avait seulement 18 ans lorsqu’il est mort. Il a été porté disparu quelques mois après s’être porté volontaire pour défendre son pays. C’était un matelot de 2ème classe.
Martin DABIS était lieutenant du 8ème Régiment de marche de Zouaves. Entrée dans l’armée active le 4 octobre 1917, il meurt par balle à l’âge de 39 ans le 19 juillet 1918 à Pierrefonds dans l’Oise, quelques mois avant l’armistice.
Ferdinand André SOULAS était sergent dans le 144ème Régiment d’infanterie. Il est tué au combat le 6 mai 1917 à l’âge de 26 ans.
Roger Fernand Victor COUTANT est mort tué par l’ennemi à l’âge de 21 ans le 4 septembre 1918. Il faisait partie du 128ème Régiment d’infanterie.
Joseph ROBERT est 2ème canonnier dans le 204ème Régiment d’artillerie. Il meurt au front le 14 octobre 1918 à l’âge de 33 ans à Caudion dans l’Oise.
Gustave HEURTIN est caporal du 126ème Régiment d’Infanterie. Il est tué à l’ennemi le 17 décembre 1917 à l’âge de 22 ans. Il est décrit comme « un caporal vigoureux et dévoué d’une ardeur et d’un courage admirable » c’est pourquoi il a reçu la croix de guerre.
Chers tous,
Combien d’entre nous ici gardent la mémoire de ces jeunes hommes partis pour défendre notre cher pays ?
Combien de ces noms nous sont encore connus ? Finalement, ces noms si chers autrefois tombent peu à peu dans l’oubli et les soldats qu’on honorent deviennent peu à peu des « soldats inconnus ».
Refusons tout pincement au cœur ! Notre Soldat Inconnu figure parmi les soldats les plus honorés de France.
Laissez nous vous raconter son histoire.
Dix millions de soldats sont morts pendant la Grande Guerre. Bon nombre d’entre eux ont été enterrés sans pu être identifiés.
En 1920, le gouvernement propose de transférer les restes de l’un d’entre eux sous l’Arc de Triomphe. Chaque commandant de secteur où les combats furent les plus meurtriers (Verdun, Chemin des Dames, Artois, Alsace, Lorraine, Flandres, Marne, Somme et Champagne) reçoit l’ordre d’exhumer le corps d’un soldat non identifié.
Huit cercueils sont recouverts d’un drapeau tricolore dans la galerie souterraine de la citadelle de Verdun. Le choix revient au caporal Auguste THIN. Âgé de 21 ans, pupille de la Nation, ancien poilu, il est le plus jeune engagé volontaire du 132ème Régiment. Le ministre André MAGINOT tend donc à Auguste THIN un bouquet d’œillets à déposer sur le cercueil choisi. Ce dernier s’arrête devant le 6ème cercueil car six est la somme des chiffres de son régiment. Ainsi le 11 novembre 1920, le cercueil du soldat Inconnu est placé sous
l’Arc de Triomphe.
Quelle belle histoire que celle de cet homme tombé pour la France et qui loin de tomber dans l’oubli va devenir le symbole d’un sacrifice.
Le jeudi 20 octobre, les élèves de 6A et 6B se sont rendus sur l’île Nouvelle, accompagnés par l’association Terre et Océan. Après avoir fait le tour de l’île et compris son histoire, les élèves ont identifié le plancton de l’estuaire à l’aide de loupes binoculaires.
Le 21/10, avant de partir en vacances, quelques écodélégués et des élèves de 6B, ont participé à une opération de ramassage de déchets. Après un peu plus d’1h balade à la citadelle, nous sommes rentrés avec plusieurs sacs bien remplis !
Voici l’article paru dans le Sud-Ouest du 31 octobre 2022 sur la visite du BSAM Garonne dont l’équipage parraine notre classe pour cette année scolaire.
https://www.sudouest.fr/gironde/blaye/blaye-les-collegiens-a-l-ecole-de-la-citoyennete-12694165.php
Le projet de création dans le jardin du collège s’est engagé durant cette première période ,un résumé en images sur la chaîne du jardin du collège Vauban de Blaye.
La classe de 6A a débuté ce projet par la visite du site et du Musée de la villa gallo-romaine à Plassac. Quelques jours plus tard, par le biais de l’atelier mosaïque et de l’atelier peinture murale, les élèves se sont initiés à deux techniques artistiques anciennes. Ainsi ils ont pu percevoir que l’élaboration passe par des gestes très techniques.