Vendredi 3 mars 2022, la 3ème Rempart, classe de défense (3D) accompagnée de Mme Duboé, professeure de SVT, Mme Varaillan et de M.Naso , professeurs d’histoire-géographie ont visité le Centre de la mémoire et le village martyr d’Oradour s/Glane .
La première partie de la matinée a été consacrée à une visite guidée du village martyr dont la population d’Oradour s/Glane a été massacrée par la division Waffen SS « Das Reich » le 10 juin 1944. Les élèves ont découvert les ruines du village martyr . Ils ont parcouru les rues et se sont arrêtés devant les maisons éventrées , calcinées ou subsistent quelques objets de la vie quotidienne : machines à coudre, vélos, lits , carcasses de voitures… témoins muets de l’horreur figés dans le temps. Ils se sont rendus aussi devant les lieux marqués par l’indicible comme les granges ou furent fusillés les hommes. L’émotion est visible sur les visages devant les restes d’une poussette d’enfant à côté de l’autel et les voix sont basses dans ce lieu de souffrance.
La visite se termine au cimetière du village martyr ou les ossuaires des victimes et les plaques commémoratives envoyées de toute la France et de l’étranger rendent hommage aux 642 hommes , femmes et enfants .
Muni d’un questionnaire , les élèves ont dû le compléter en analysant 3 peintures de Gabriel Godard sur Oradour. A travers les photos, films, et témoignages de rescapés de l’exposition permanente du Centre de la Mémoire, les élèves ont suivi le déroulement de cette tragédie et comment en l’espace de quelques heures , la vie de ces hommes, femmes et enfants a été anéantie. 642 victimes.
Ils ont découvert que ce massacre n’était qu’un des nombreux crimes de guerre perpétré par les armées allemandes depuis l’invasion de l’URSS en juin 1941 et l’entrée de la 2GM dans une phase de barbarie qui ne prendrait fin qu’en 1945.
Cette visite d’Oradour s/Glane a fait prendre conscience aux élèves du rôle primordial que représentent les lieux de mémoire pour que les victimes ne soient jamais oubliées et qu’elles soient honorées par les vivants .
Comme le disait Robert Desnos dans son poème , Le cimetière , « Puis-je défendre ma mémoire contre l’oubli » et comme Victor Hugo dans Tristesse d’Olympio , « Vous qui vivez , donnez une pensée aux morts ».