Mardi 28 Septembre 2021 la classe de 3G a visité l’exposition “Esprit Critique” à Cap Sciences Bordeaux.
Lors de cette exposition nous étions équipés d’un bracelet électronique qui servait à démarrer et enregistrer nos choix pendant les activités. L’exposition était basée sur l’esprit critique, il y avait plusieurs ateliers notamment :
Sur l’influence du marketing, nous devions choisir des articles en fonction du packaging ou des promotions proposées et estimer le poids d’un caddie.
Sur la valeur que l’on donne à un objet selon sa fabrication artisanale ou industrielle (2 chaises identiques paraissent pourtant différentes selon comment elles nous sont présentées)
Sur l’estimation d’un prix ( chaque équipe devait deviner le prix d’un vase mais a été influencée sur sa valeur)
Ensuite, nous avons fait une expérience de mentaliste. L’animatrice a su décrire la personnalité d’une élève de notre classe en lui posant des questions mais la description pouvait en fait convenir à tout le monde.
Nous avons aussi écouté des discours politiques, le personnage changeait de posture et adaptait son langage à sa cible. Nous avons tous ou presque préféré la même personne. Tout simplement parce qu’elle a utilisé un langage que tous comprenaient.
Enfin, toute la classe à participé à un jeu type jeu “télévisé” en équipes. Plusieurs questions sur l’esprit critique et comment reconnaître information/rumeur/anecdote. Nous avions une question avec 3 choix de réponse. Pour répondre il fallait appuyer sur un boitier fourni à chaque place. Ensuite, les trois meilleurs personnes de chaque équipe allaient en finale. Ils s’affrontaient en 3 contre 3. Ils devaient appuyer sur des buzzers de couleur ( rouge, jaune et bleu.) Des questions étaient affichés sur un grand écran, toujours avec 3 ou 4 choix de réponses. Après ça, nous avions défini des gagnants. Le jeu télévisé était alors terminé. Nous sommes rentrés au collège en bus avec la classe.
Dans le cadre du projet ” Nos déchets qu’est ce qu’on en fait?” les élèves de 5ème SEGPA avec l’aide de leur professeur madame Bouncer ont travaillé sur les techniques de base du compostage. Ouvrez leur tuto pour en connaître davantage…
A défaut de ne pouvoir emmener les élèves au cinéma, le cinéma vient à nous.
Du 24 au 30 mars, c’était la fête du court-métrage. Un accès à un catalogue de films de grande qualité, souvent primés, a permis une programmation selon des thématiques, pour tous les goûts, pour tous les âges. Plusieurs classes étaient inscrites aux projections sur le temps de cours pour découvrir ce format court de cinéma et débattre sur certains films. De 13h à 14h pendant ces quelques jours, le CDI est un cinéma ouvert à tous.
Demandez le programme…
La critique de Clara et Julie (3D)
Copier Clonerest un court-métrage de 3 min 10 sec, réalisé par Louis Rigaud en 2019 avec les musiques de Vincent Girault. C’est un programme d’animation qui est tout public.
Ce court-métrage nous montre des vaches “virtuelles” sur un écran d’ordinateur. Les vaches sont placées dans des dossiers appelés “Ferme”, puis clonées et envoyées dans des fichiers “Laboratoire” puis “Supermarché”.
Mais à cause du trop grand nombre d’individus et les conditions de vie des “animaux”, les vaches attrapent un virus…
Nous avons beaucoup aimé les dessins, l’esthétique du court-métrage et son coté “virtuel”. Copier Cloner, sous ses airs humoristiques, est un court-métrage qui nous fait réfléchir à notre façon de consommer, il a pour but de remettre en cause certaines de nos “mauvaises” habitudes consuméristes.
La critique de Lyli-Rose (3F)
Que nous réserve le futur ?
Le court-métrage de science-fiction Expire nous a été offert par Magali Magistry et a été réalisé en 2016, avec la participation de Juliette Bettencour qui incarne le personnage principal. Ce thriller avec une atmosphère plutôt angoissante dure environ 13 minutes. Les musiques sont de Pierre Colleu, Batiste Colleu et Karine Attomane.
Réservé aux plus grands, Expire se passe dans un future proche ou il est impossible de respirer sans masque à oxygène à cause d’un brouillard toxique qui recouvre la Terre. Nous suivons Juliette une jeune fille de 15 ans lorsqu’elle se rend à une fête. Dans un monde post-apocalyptique où l’oxygène est une denrée rare, saura-t-elle se défendre?
Expire est très intéressant d’un point de vue de l’évolution de l’humanité. Juliette joue très bien et incarne parfaitement la femme forte qui sait se battre. L’histoire en elle-même en vaut la peine car même très courte, elle est complexe et la musique et les décors ont su provoquer des sensations comme l’angoisse ou la nervosité qui vont parfaitement avec l’histoire. Une des scènes les plus marquantes est lorsque Juliette rentre dans une pièce où une foule de gens qui portent des masques à gaz sont en train de danser, elle peut nous faire penser à l’époque que nous vivons actuellement. Je souligne le très bon travail qu’a réalisé l’équipe pour ce court-métrage qui peut nous faire réfléchir au futur.
L’hommage rendu par élèves et enseignants du collège Vauban
Vendredi 5 novembre, l’ensemble des élèves , enseignants et personnels du collège se sont réunis pour un moment de recueillement en hommage à Samuel Paty, professeur assassiné le 16 octobre dernier. En préambule, la lecture émouvante de Madame Bourdeverre-Veyssière, d’une lettre écrite par un collectif de professeurs d’Histoire-Géographie.
Puis tour à tour, des élèves volontaires ont lu le poème du chanteur Gauvain Sers qui avait déjà ému lors de l’hommage national rendu cour de la Sorbonne. Ils ont aussi redéfini pour tous, les valeurs qui nous sont chères : celles de la République, de la liberté d’expression et de la laïcité.
Un livre d’or est mis à disposition au CDI pour que les élèves et les personnels témoignent leur soutien aux proches de Samuel Paty. Il sera envoyé à son collège de Conflans Sainte-Honorine.
Textes lus lors de l’hommage
Tribune de l’atelier Collège de l’Association des Professeurs d’Histoire et de Géographie. Hommage à Samuel Paty, rentrée du 2 novembre 2020…
Les dimanches venant clore une période de congés sont toujours un peu particuliers pour nous, enseignants. Les années d’expérience accumulées ne changent souvent pas grand-chose à l’affaire : stress, fébrilité, doutes et questionnements sont fréquemment les compagnons de cette dernière journée et dernière soirée. Les activités pédagogiques prévues tiendront-elles les promesses dont nous les avons investies ? Comment réagiront, ou agiront, tels élèves, telles classes ? Et cette réunion entre collègues ? Et ce rendez-vous avec un parent d’élève ?
Ce dimanche 1er novembre 2020 pourtant, au moment de rassembler dossiers et manuels, ces interrogations ne sont pas primordiales. Ce qui l’est, c’est qu’alors que nous cheminons toutes et tous vers nos établissements, l’un des nôtres n’est pas parmi nous.
Samuel Paty n’est pas souffrant. Il n’est pas attendu à une formation. Il n’est pas en congé.
Samuel Paty a été assassiné par un terroriste islamiste lui reprochant d’avoir fait un cours d’Enseignement Moral et Civique sur la liberté d’expression à une classe de quatrième.
Il a été décapité pour avoir mis du cœur et de la rigueur dans la préparation d’un cours visant à émanciper ses élèves, à leur apprendre qu’ils pouvaient – et devaient – penser par eux-mêmes et que le cadre républicain leur assurait de pouvoir exprimer sans crainte le produit de leurs réflexions apprenti-citoyennes.
Dans ce cours mûrement réfléchi et articulé, il avait fait le choix pédagogique d’utiliser deux caricatures de Charlie Hebdo représentant le prophète Mahomet.
Si les enseignants font le choix judicieux et, malheureusement, de plus en plus courageux, d’utiliser en classe des caricatures, ce n’est jamais pour blesser leurs élèves ou les parents de ceux-ci. Oui, la caricature religieuse désacralise mais pour permettre aux jeunes élèves de réfléchir à certaines problématiques politiques, sociales ou sociétales. En cela, elle participe pleinement d’un enseignement laïque qui ne vise pas à fabriquer des croyants ou des non-croyants mais à faire mûrir des individus réfléchis qui choisiront ensuite de croire ou de ne pas croire. Ils ne subiront pas leur appartenance religieuse éventuelle, mais la choisiront en toute liberté de conscience.
C’est cette ouverture aux possibles, aux choix que Samuel Paty apportait à ses élèves avec ses cours précis et structurés et c’est cela qui a provoqué l’ire des obscurantistes. Aujourd’hui, à l’heure d’internet et de la rumeur permanente des réseaux sociaux, la transmission de ce savoir est devenue un combat, celui de la culture et des Lumières contre l’ignorance, la haine et le fanatisme.
Notre collègue n’a pas failli dans sa mission. Les messages de haine se déchaînaient sur les réseaux sociaux, mais il n’a pas failli. Une vidéo le rendait coupable de crime, mais il n’a pas failli. Une convocation au poste de police l’a conduit à s’expliquer, mais il n’a pas failli. Chaque matin, il s’est levé pour poursuivre sa mission, éclairer ces jeunes esprits qui lui étaient confiés, enseigner. Notre collègue savait mener un combat contre le fanatisme, la haine, l’intolérance, et il a cru que les armes du savoir seraient les plus fortes.
Pour répondre à ces défis et honorer, dans la peine, la mémoire de notre collègue, sans rien céder et sans plus rien taire, il nous faut faire société, au sein de nos établissements et partout ailleurs. A rebours de tout sentiment communautaire qui nous enfermerait, nous voulons, encore et toujours, la pensée et l’action, comme vecteurs d’opposition à tout ce qui veut nous diviser et, finalement, nous détruire. Contre tous ceux qui rêvent de nous voir abandonner le terrain et les esprits. Campés sur nos valeurs, réclamant justice mais surtout pas vengeance, déterminés, nous choisissons la persévérance. Pour ce qui nous incombe, nous continuerons donc à concevoir nos leçons, à nous interroger sur les supports pédagogiques les plus pertinents pour nos élèves, à prévoir les situations d’apprentissages qui leur soient adaptées, à les initier à l’analyse, à l’argumentation, à l’expression.
Pour chacune et chacun d’entre nous, il s’agira d’abord de reprendre nos livres, nos dossiers, nos manuels, nos cartables. Et avec les nôtres, ceux de Samuel Paty.
Les enseignant.e.s de l’Atelier Collège de l’APHG, toujours en deuil
Voici venu le temps des inscriptions au CDI pour le prix Minami-Manga proposé à tous les élèves volontaires.
Cette 9ème édition propose encore une sélection de 9 titres à lire avant le mois d’avril pour élire son manga préféré. Seront proposés aussi un concours d’affiche et de cosplay.
Voici la sélection en images
Les ouvrages seront disponibles au CDI dès la rentrée du 2 novembre et à lire sur place
Voici les affiches gagnantes de l’an dernier dont celle d’Inaya Kamel, élève au collège en 5e cette année, arrivée en 3ème place parmi 150 dessins reçus par le jury. Un grand bravo à elle.
Jade Rollin, en terminale au lycée Palissy d’Agen (47) Alexia Rocher, en 4ème au collège d’Archiac (17) Affiche d’INAYA KAMEL élève de 6ème au collège Sébastien Vauban
Les autres affiches et toutes les informations sont sur le blog Minami :
Attention : des individus malhonnêtes font du porte à porte en proposant à la vente thermomètres et serpillères soit-disant dans le cadre d’un projet COVID19 qui aurait été initié par le collège.
Accueil des élèves de troisième dans le cadre de l’orientation et affectation …
Les élèves de 3ème seront accueillis dans le cadre de l’orientation et de l’affectation selon le calendrier suivant :
Jeudi 28 Mai
3 C : 10h00 – 12h00 en grande permanence
3 D : 14h00- 16h00 en grande permanence
Vendredi 29 Mai
3 E : 10h00 – 12h00 en grande permanence
3 F : 14 h00 – 16h00 en grande permanence
Les journées découvertes et portes ouvertes de l’Académie
En raison du Covid-19, les journées découvertes ou portes ouvertes des différents établissements ont été annulées ou lourdement aménagées.
Vous pouvez toutefois découvrir la totalité de l’offre de formation sur le site de l’ONISEP. Vous pouvez vous rapprocher des établissements afin d’en connaître les modalités de découverte.
Pour découvrir une formation ou un établissement, cliquer ci-dessous :
Voici le tout premier numéro du magazine crée par nos graines de journalistes. Cet atelier, du lundi, de 13h à 14h au CDI, permet de diffuser l’actualité du collège et les centres d’intérêts des élèves.
