Catégorie : Classe de Défense

C’est en visio que la classe de Défense Citoyenne de Blaye a enfin pu rencontrer l’un des équipages de son unité marraine, le BSAM Garonne. Le bâtiment n’ayant pas eu l’occasion de venir à Bordeaux pendant que la classe était présente au collège, la rencontre en réel est encore repoussée mais l’équipage A du BSAM a pu répondre aux questions préparées par les élèves et en savoir davantage sur leur quotidien et leurs missions. Une synthèse de cette interview par Chloé RL, Alaméa et Emeline.

Lors de leurs missions, nous avons appris qu’elles duraient en moyenne 1 à 2 semaines, et pouvaient aller jusqu’à 2 mois pour les plus longues. La dernière mission « Grand Nord » a duré 2 mois et a marqué plusieurs membres de l’équipage par la beauté des paysages notamment. Un autre nous a parlé de la « mission Jeanne d’Arc » qui lui avait permis de faire le tour du monde. Pendant leur mission, les repas sont « classiques », réalisés par une cuisinière car l’équipage est peu nombreux. Si l’un d’eux tombe malade, il y a une infirmière et un médecin à bord. Si leur état empire, ils seront amenés à l’hôpital le plus proche par hélicoptère. Ils ont environ 6h de sommeil et après le repas du midi, il y a un temps autorisé pour la sieste.

Durant leurs missions, leurs familles, amis et pour certains les réseaux sociaux sont ce qui leur manquent le plus. Lorsqu’ils font une escale assez longue, ils visitent la ville, vont au restaurant, et vont dormir à l’hôtel si celui-ci est réservé.

Dans leur dernière mission, « Grand Nord », ils ont fait de la plongée, l’eau était entre 0et 1°c, ils ont vu des poissons très particuliers et ont plongé sous les icebergs.

Le BSAM dispose de 2 moteurs et si l’un d’eux tombe en panne avant qu’ils ne partent, ils restent au port. Si cela se passe en pleine mer, ils cherchent à rejoindre le port le plus proche ou essayent de réparer par eux-mêmes si ce n’est pas trop grave. Sur le bateau, on trouve un gros zodiac, une petite embarcation et une embarcation dite de travail.

Les exercices sont nombreux lors de ces missions. Ils doivent être prêts pour face à toute situation, ils doivent être polyvalents et autonomes en créant des automatismes. Ainsi, ils ont fait 5 à 6 séances d’entrainements de tir ou des simulations de sauvetages en mer ou encore des exercices avec des navires de pays « alliés » membres de l’OTAN afin d’apprendre à se coordonner.

Les motivations pour entrer dans la Marine Nationale sont diverses : le fait de voyager pour certains, pour d’autres c’est parce que dans la famille, il y a déjà quelqu’un. Beaucoup ont choisi le BSAM car c’est une petite structure « familiale » constituée d’une équipe de 25 personnes. Ils font partis de l’équipage A pour une durée de 3 ans. De plus en plus de femmes s’engagent dans la Marine. Il y en a 3 dans l’équipage A.

En dehors de leurs missions, ils sont sur leur base à Brest. Leur journée type s’organise autour d’entrainements divers comme le tir, d’exercices sur simulateurs et des stages. Ils ont des temps de « pause » comme les week-end mais aussi 9 semaines de vacances par an.

 

Mardi 23 janvier, la classe de Défense Citoyenne de Blaye, 3ème D, a eu le privilège de visiter l’Ecole d’Enseignement Technique de l’Armée de l’Air et de l’Espace (EETAAE 722) à Saintes.

Accueillis par le lieutenant Carole Boithias, nous avons été conduits au Foyer du lycée pour y déjeuner.

Le proviseur, Yann Chartier, nous a ensuite expliqué les différents Baccalauréats enseignés dans l’établissement et accessibles à partir de la classe de Première :

Bac général avec spécialité Mathématiques, Physique-Chimie et Sciences de l’Ingénieur, Bac STI2D, Bac pro CIEL, Bac Pro Aéronautique option avionique, Bac Pro Aéronautique option systèmes. 

Parallèlement, les lycéens suivent une formation militaire leur permettant d’obtenir le CAM (Certificat d’Aptitude Militaire). Sans oublier toutes les compétences de savoir-être acquises pendant ces deux années où ces jeunes s’engagent pour la défense de leur pays et adhèrent à des valeurs et des règles de vie.

L’enseignant Cyril Lesouple et l’Adjudant Chef Delpech, nous ont fait visité les lieux. Salles de cours, Fablab, ateliers, et la découverte des avions sur lesquels les élèves se forment et que, pour la plupart, nous n’avions jamais vus de si près.

L’internat a également intrigué nos collégiens. Les lycéens y sont encadrés par des éducateurs militaires mais gèrent leur quotidien en autonomie. Ils ne profitent de quartiers libres que quelques heures le samedi et dimanche. Quelques week-ends dans l’année et une partie des vacances scolaires leur permettent de retrouver leur famille.

Quelle que soit l’orientation choisie par nos 3èmes, l’EETAAE 722 est une école unique à découvrir tant pour les formations dispensées que pour les partages d’expérience avec ces jeunes engagés, ainsi qu’avec les enseignants et les instructeurs qui les forment pour l’avenir.

C’est au cours d’une froide après midi de décembre que nos élèves de 3^ème Défense Citoyenne de Blaye sont allés à la rencontre des pompiers du centre de secours de Blaye, accompagnés par Mmes Poulou et Duboé. Ils ont été accueillis par l’adjudant-chef Gilbert et les caporaux Clémence et Florian.

Tout commence avec la découverte des lieux de vie fréquentés par les pompiers professionnels et volontaires de Blaye. Deux salles retiennent leur attention : la salle où se trouvent les cartes topographiques utilisées pour les repérages et la salle de musculation. Cette salle est un lieu incontournable fréquenté au quotidien par les équipes afin de toujours rester en forme. Aujourd’hui pour devenir pompier, il n’y a plus de limite de taille mais il faut avoir la capacité à porter de lourdes charges. Les élèves ont, en effet, ensuite pu prendre conscience du poids de divers matériels utilisés lors d’interventions. Ainsi Tom se souviendra longtemps de son essai de la tenue antifeu, tout comme Anaïs qui a dû courir en en portant une. D’autres élèves ont eu à porter le sac d’assistance en air respirable, très lourd lui aussi. Vint le moment de jeter en déroulant les lances à eau ! Moment épique pour tous ! Lors de cette visite, nos élèves ont pu aussi monter ou s’approcher des véhicules d’intervention comme le VSAB ou le FGPSR plus imposant encore. Tout en découvrant la caserne, nos élèves ont pu se rendre compte de l’investissement total de ces pompiers au service des autres.

La classe de 3^ème Défense Citoyenne de Blaye tient à remercier Mme Poulou qui a pris le temps de leur expliquer le fonctionnement du SDIS 33 (Service départemental d’incendie et de secours de la Gironde) en amont de cette visite. Et la classe remercie également l’adjudant-chef Gilbert et les caporaux Clémence et Florian qui ont pris le temps de répondre à toutes leurs questions, tout en leur permettant de pratiquer quelques manœuvres types.

Article rédigé par Céline Dufrost – Photos d’Aude Duboé

 

 

 

Ce vendredi 8 décembre 2024, la classe Défense Citoyenne de Blaye (nouvellement baptisée ainsi par les élèves de la 3D) a participé à la 81^ème cérémonie commémorative de l’opération Frankton. Elle s’est déroulée près du Hangar 14, sur le quai des Chartrons à Bordeaux.

C’est autour d’une plaque commémorative que diverses délégations militaires françaises, civiles, britanniques ainsi qu’un sonneur de cornemuse et des porte-drapeaux se sont rassemblés, sous la présidence du contre-amiral F. Guichard. La classe a été assignée à se placer, selon le protocole, près des porte-drapeaux.

Quarante-cinq minutes, rigoureusement orchestrées, pour honorer la mémoire du commando de 10 Royal Marines, qui entre le 7 et le 12 décembre 1942 – en pleine seconde Guerre Mondiale – ont remonté la Gironde puis la Garonne en kayak jusqu’à Bordeaux afin d’atteindre les positions de l’occupant nazi dans le Port de Bordeaux et de parvenir à endomager 6 navires du Reich. Huit soldats anglais y ont laissé leur vie. Et ce vendredi 8 décembre 2023, Tiago, Manon, Chloé D, Kimberlé et Chloé G nous ont fait le récit de ce fait d’armes héroïque. Puis les noms des 8 jeunes soldats ont été cité par Maellyss, Angel et Tom. Des gerbes ont ensuite été déposées, notamment par Oriana et Alaméa. Un temps de recueillement a clôturé la cérémonie, ponctué de la sonnerie aux morts, d’une minute de silence et d’un passage de l’hymne britannique « God save the King » et de la « Marseillaise ».

Nos élèves ont été pleinement acteurs lors de cette cérémonie grâce au travail mené en classe avec leur professeur d’Anglais, M. Charpentier et sous le regard bienveillant de leurs professeurs d’Histoire-Géographie, Mme Dufrost et M. Naso. Ce fut un moment émouvant, le protocole était extrêmement intimidant mais dès la fin, de nombreux officiers dont le contre-amiral ainsi que des membres de la délégation britannique et madame la consule générale de Grande Bretagne à Bordeaux sont venus saluer et remercier chaleureusement la classe pour sa participation. Une nouvelle expérience enrichissante qu’ils ne sont pas prêts d’oublier.

Article rédigé par Céline Dufrost – Photos de Thierry Naso

 

La Classe de Défense des 3D s’engage, et tandis qu’un groupe prépare la Cérémonie du 11 novembre, un autre se prépare à mobiliser tous les élèves du collège à participer à la prochaine collecte nationale de la Banque Alimentaire. 

Pour se faire, la classe a reçu lundi 9 octobre, Mme Ceberio, ancienne enseignante et aujourd’hui bénévole et membre du bureau “Actions Jeunes” de la Banque Alimentaire qui intervient auprès des élèves. Une première étape incontournable pour comprendre l’action de cette organisation indispensable à l’aide alimentaire en France. 

La Banque Alimentaire de Gironde est la 2ème plus grosse de France après celle de région parisienne. Elle compte 200 bénévoles et une quinzaine de salariés. Son rôle est de collecter des produits alimentaires qui seront ensuite redistribués à d’autres associations partenaires (Secours Catholique, Secours populaire, Croix Rouge, CCAS…). 

Près de 24000 personnes bénéficient chaque semaine de cette aide en Gironde. Ce qui est loin de couvrir tous les besoins, 12% de la population serait en situation de précarité dans le Département. La banque alimentaire peut donner à une famille l’équivalent de 400€ par mois de nourriture. 

Les précaires ne sont pas seulement des SDF, des migrants ou des chômeurs, la pauvreté touche les retraités, les familles monoparentales, les étudiants et les “travailleurs pauvres” pour qui un salaire ne permet pas de manger. La pandémie a aggravé la précarité, aujourd’hui près de 24000 personnes bénéficient de l’aide de la Banque Alimentaire, ils étaient 18000 avant la COVID. 

Alors plus que jamais notre soutien est important. La classe de Défense, nos engagés, feront tout leur possible pour convaincre leurs camarades de donner le 24 et 25 novembre 2023. En préparation, un support visuel, une présentation orale, pour aller dans chaque classe expliquer l’action des Banques Alimentaires et l’importance d’être solidaire. 

 

Mercredi 3 octobre 2023, la 3ème D, Classe de Défense, a rencontré le Capitaine Philippe Julien, chef du bureau Rayonnement à la Délégation Militaire Départementale et référent pour la vingtaine de Classes de Défense existant en Gironde.

Voici l’article rédigé par Idoïa, Maellyss, Oriana, Manon, Chloé et Kimberlé. 

Mercredi 3 octobre 2023, la 3ème D, Classe de Défense, a rencontré le Capitaine Philippe Julien, chef du bureau Rayonnement à la Délégation Militaire Départementale et référent pour la vingtaine de Classes de Défense existant en Gironde.

Voici l’article rédigé par Idoïa, Maellyss, Oriana, Manon, Chloé et Kimberlé.

Mercredi 3 octobre 2023, la 3ème Défense a eu l’honneur de recevoir le Capitaine Julien. Il nous a exposé son parcours au sein de l’Armée de Terre. Fils de militaire, il s’est engagé dans l’Armée à 18 ans puis, il est rentré dans une école militaire.

En 1981, il s’engage dans l’Armée de Terre en tant que Capitaine (il faut savoir qu’un Capitaine dirige une centaine d’hommes).  Une carrière militaire demande de la flexibilité, d’aimer les délocalisations. Effectivement, en 1990, il est muté en Alsace puis il retourne à Bordeaux dans le 57ème Régiment. Par la suite, le Capitaine Julien sera muté en Auvergne en 2000 et reviendra à Bordeaux en 2011. 

Cela ne l’a pas empêché d’avoir une vie de famille. En effet, le Capitaine Julien est marié et a 2 enfants. 

Aux questions que nous lui posons, il nous répond que pour s’engager dans l’Armée, il faut avoir 17 ans et 6 mois au minimum, on rentre ainsi en tant que soldat volontaire. Ce qu’il a particulièrement aimé dans sa carrière militaire c’est d’avoir pu commander des hommes et d’avoir bougé régulièrement. Les moments difficiles se ressentent quand on n’est plus maître de la situation sur le front. Dans l’Armée, hommes et femmes peuvent s’engager, on compte aujourd’hui plus de 15% de femmes militaires. 

Article rédigé par Idoïa, Maellyss, Oriana, Manon, Chloé, Kimberlé