Vendredi 24 janvier 2025, la classe de Défense a eu le privilège d’être accueillie chez Dassault Aviation sur le site de Mérignac.
Occasion exceptionnelle pour nos collégiens de découvrir ce grand groupe français qui conçoit et fabrique des avions militaires, des avions d’affaires et des systèmes spatiaux. Après un accueil chocolat chaud, les élèves ont rejoint une belle salle de conférence pour écouter Alain Garcia, conseiller du président et chargé des visites. Il leur a présenté l’historique de l’entreprise Dassault fondée en 1916 et les différents sites de productions répartis sur toute la France. La visite des chaînes de montage du Rafale et du Falcon a beaucoup impressionné nos élèves. Un moyen pour notre classe de Défense de comprendre le lien entre Défense Nationale et le développement de l’industrie et de découvrir le secteur de l’aéronautique qui est en recherche de personnel qualifié.
Après un pique-nique dans le nouveau Hall 3 de la Gare Saint-Jean côté Belcier, nous avons visité le nouveau quartier réhabilité Belcier-Euratlantique. Une visite passionnante dirigée par Fanny Boschat, urbaniste et conseillère au CAUE (Conseil d’Architecture, d’Urbanisme et de l’Environnement).
Ce grand projet de 738 hectares se répartit sur Bordeaux (386 hectares), Bègles (217 hectares) et Floirac (135 hectares) . Euratlantique se traduit par l’arrivée de 30 000 salariés et la création de logements pour accueillir 50 000 habitants. A cela s’ajoute la hausse importante du nombre des voyageurs et de visiteurs. Á l’horizon 2030, il s’agit de créer un centre d’affaires au rayonnement international en même temps que de nouveaux quartiers. Jusqu’à 2,5 millions de mètres carrés construits, répartis de façon équilibrée entre logements (15 000 m2 de logements, majoritairement aidés dont 25% de locatifs sociaux), bureaux (500 000 m2), commerces et équipements publics.
Nous avons découvert les anciens abattoirs réhabilités et reconvertis en “Halle Boca”, la Maison de l’Economie créative et de la culture en Nouvelle Aquitaine (Méca), la place Ferdinand Buisson lieu de végétation et de vie du quartier, le nouveau quartier d’affaires, alliance de l’ancien et du moderne pour dynamiser l’architecture.
Un belle promenade instructive et sous le soleil !
Le jeudi 12 décembre 2024, les élèves de la classe de Défense encadrés par Mme Poulou, leur professeur de Physique Chimie mais aussi pompier volontaire et Mme Dufrost, se sont rendus de 14h à 16h30 au centre de Secours de Blaye.
Ils ont pu effectuer une visite guidée du centre. Ils ont aussi réaliser en petits groupes 3 activités : la manipulation des lances incendie, celle de la bouteille ARI (Appareil Respiratoire Isolant) permettant aux pompiers d’intervenir lors des incendies au plus près du feu, sans risque d’asphyxie. Dernier exercice : réalisation de la descente d’une victime de la tour d’exercice en simulant une intervention d’urgence. Ce sont trois manœuvres régulièrement réalisées par les pompiers lors de leurs entrainements. Les véhicules ont été présentés et certains élèves ont pu monter dedans afin de mieux les découvrir.
Ce moment de partage avec des sapeurs pompiers a été un moment privilégié, que les élèves ne sont pas prêts d’oublier.
Ce vendredi 6 décembre 2024, la 3Citoyenne, classe de défense de Blaye a participé à la 82ème cérémonie commémorative de l’opération Frankton. Elle s’est déroulée près du Hangar 14, sur le quai des Chartrons à Bordeaux.
C’est autour d’une plaque commémorative que diverses délégations militaires françaises, civiles, britanniques ainsi qu’un sonneur de cornemuse et des porte-drapeaux se sont rassemblés. La classe a été assignée à se placer, selon le protocole, près des porte-drapeaux.
Quarante-cinq minutes, rigoureusement orchestrées, pour honorer la mémoire du commando de 10 Royal Marines, qui entre le 7 et le 12 décembre 1942 – en pleine seconde Guerre Mondiale – ont remonté la Gironde puis la Garonne en kayak jusqu’à Bordeaux afin d’atteindre les positions de l’occupant nazi dans le Port de Bordeaux et de parvenir à endommager 6 navires du Reich. Tom, Orélyne, Arthur, Gabin, Maryanna, Abdel, Saphira et Hanaé ont rappelé au pupitre les noms des huit jeunes soldats anglais qui y ont laissé leur vie. Ensuite Clara et Hind ont déposé les gerbes au pied de la plaque commémorative. Un temps de recueillement a clôturé la cérémonie, ponctué de la sonnerie aux morts, d’une minute de silence et d’un passage de l’hymne britannique « God save the King » et de la « Marseillaise ».
Nos élèves ont été pleinement acteurs lors de cette cérémonie grâce au travail mené en classe avec leur professeur d’Anglais, M. Charpentier et sous le regard bienveillant de leur professeur d’Histoire-Géographie, Mme Dufrost. Ce fut un moment émouvant, le protocole était extrêmement intimidant mais dès la fin, des officiers, des membres de la délégation britannique et madame la consule générale de Grande Bretagne à Bordeaux sont venus saluer et remercier chaleureusement la classe pour sa participation. Une nouvelle expérience enrichissante qu’ils ne sont pas prêts d’oublier.
Après un pique nique au cœur du quartier réhabilité de Bacalan, nous avions rendez-vous avec notre guide Maxime pour une visite de Bordeaux sous l’occupation. Un moyen d’entamer la Seconde Guerre Mondiale au programme de 3e et de découvrir le cœur de la ville sous un autre visage, Bordeaux ayant été le décor de décisions déterminantes pour la suite du conflit.
Nouvelle action solidaire engagée par la classe de défense 3Citoyenne : Une grande collecte de bouchons au profit de Unis vers contre cancer.
Cette association a pour but de financer la lutte, sous toutes ses formes, contre le cancer et d’aider les malades atteints de cette maladie ainsi que leurs familles.
C’est donc pour l’institut Bergonié, Centre régional de Lutte contre le Cancer que notre groupe engagé dans cette action, a sollicité élèves, parents et personnels du collège.
Pour les aider, ramenez un maximum de bouchons plastiques, liège ou métalliques (capsules comprises) dans les salles prévues, en science, au CDI ou à la vie scolaire.
Une fois triés, ils seront revendus à une entreprise de recyclage. Vous ferez donc un geste à la fois solidaire et écologique !
Cette année encore, nos élèves de la classe de Défense étaient présents à la cérémonie du 11 novembre à Blaye. Un groupe de 11 élèves, après des recherches sur les noms inscrits sur le monument aux morts, ont imaginé une correspondance entre ces disparus et un de leur proche. Voici le texte de présentation déclamé par Manon.
En ce lundi 11 novembre 2024, nous sommes réunis autour du monument aux morts de Blaye pour commémorer tous les morts pour la France mais aussi pour rendre hommage aux soldats qui ont donné leur vie lors de la Première Guerre mondiale entre début aout 1914 et le 11 novembre 1918. Quatre années de guerre pour un bilan humain dramatique. En effet, sur 70 millions de soldats mobilisés aux quatre coins du monde, près de 10 millions ont péri, sans compter les plus de 21 millions de blessés. Il ne faut pas oublier aussi que les civils ont été également profondément affectés par ce conflit, dans leurs âmes, dans leurs cœurs et dans leurs chairs.
Cette année, à Blaye, nous avons souhaité mettre en avant 3 concitoyens parmi les 120 noms inscrits sur notre monument aux morts : Edmond Coq, Louis Blanchon et Jules Mager. Pour chacun d’entre eux, nous avons, à partir de diverses recherches suivies d’un travail d’écriture, imaginé une correspondance entre eux et un membre de leur famille, resté à l’arrière. En effet, entre 1914 et 1918, près de 10 milliards de lettres ont été échangées entre les 8 millions de mobilisés français et leurs familles. Ces lettres nous ont alors paru importantes pour se souvenir à hauteur d’être humain.
Chacun des onze élèves engagés, a alors lu les lettres fictives suivantes :
JULES MAGER né le 9 décembre 1896 à Blaye, entre dans l’armée en avril 1915, il intègre le régiment colonial du Maroc le 22 juin 1916. Il meurt au combat le 17 août 1916 lors d’une contre attaque française pour reprendre Fleury (bataille de Verdun)
Lettre que Jules aurait pu adresser à sa fiancée
3 avril 1916
Ma chère Louise,
Sache que tu es dans chacune de mes pensées. Ton amour est ma plus grande source de courage. Je garde toujours avec moi ton dernier mot doux, et il m’arrive de le relire dans les moments de solitude. Je rêve de retrouver tes bras, de sentir à nouveau la chaleur de ton sourire. Je prie chaque jour pour que cette guerre finisse rapidement, afin que je puisse revenir auprès de toi. Ici, la vie est rude. Le bruit des obus, la boue dans les tranchées, et surtout la peur qui ne nous quitte jamais. Pourtant, je me dis que tout cela ne durera pas. Bientôt, je reviendrai, et nous pourrons retrouver la paix. Je veux que tu saches que, quoi qu’il arrive, je reste fort et je fais tout mon possible pour revenir sain et sauf.
Je t’aime de tout mon cœur
JULES
Réponse que Louise aurait pu envoyer à Jules
15 avril 1916
Mon cher Jules,
Je viens de recevoir ta lettre et je me suis empressée de t’écrire à mon tour.
Nous pensons à toi chaque jour, et nous prions pour que cette guerre se termine bientôt et que tu nous reviennes sain et sauf. Ici, à la maison, les choses sont difficiles, mais nous faisons de notre mieux pour tenir bon. Ton absence se fait sentir dans chaque coin de la maison, mais nous gardons espoir grâce à tes nouvelles.
Ta mère s’inquiète beaucoup pour toi, comme tu peux l’imaginer, mais elle est aussi très fière du courage dont tu fais preuve. Elle passe son temps à prier pour ta sécurité. Elle s’efforce de cacher son anxiété, mais je vois bien que ton absence la pèse. Nous sommes tous impatients de te revoir.
Les nouvelles que nous recevons de la guerre sont terribles, et nous ne pouvons qu’espérer que cette folie prendra bientôt fin. Si seulement nous pouvions faire plus pour t’aider, mais sache que notre amour et nos pensées t’accompagnent à chaque instant.
Prends soin de toi et surtout, n’oublie pas que nous t’aimons tous très fort. Garde courage, mon amour. Nous croyons fermement que la paix viendra bientôt et que nous pourrons à nouveau être réunis.
Je t’embrasse bien fort et te porte dans mon cœur à chaque instant.
On t’aime très fort
Avec notre amour.
LOUISE
Louis Blanchon naît le 13 août 1892 à Plassac. En 1913, à l’âge de 21 ans, alors qu’il fait son service militaire, la guerre éclate. Il est mobilisé dans le 24e régiment d’artillerie en tant que 1er canonnier et décède le 22 mai 1916 de graves blessures à Verdun. Il reçoit une médaille à titre posthume pour acte de bravoure au combat.
Voici une lettre qu’il aurait pu envoyer à sa mère, Marie-Louise, au début la bataille de Verdun
12 mars 1916
Ma Chère Mère,
J’espère que vous allez bien, moi je ne suis pas au mieux de ma forme. J’ai été affecté au 24e régiment d’artillerie en tant que 1er canonnier. On a le cœur de plus en plus lourd lorsqu’on doit aller à l’assaut et on commence être à bout de force.
Les tranchées sont sales et les soldats tombent malades les uns après les autres à cause des rats et des épidémies. On manque souvent de nourriture et notre hygiène est déplorable. Malgré tout cela je tiens bon grâce à vous et au soutien que vous m’apportez.
Votre fils qui vous aime tendrement.
Réponse que Louise, sa mère, aurait pu envoyer
le 22 avril 1916
Mon cher fils,
J’espère que cette lettre trouvera son chemin jusqu’à toi ,malgré la distance et les épreuves. Chaque jour qui passe je pense à toi et prie pour que tu sois en sécurité . Tu es dans mes pensées du matin au soir. J’espère que cela t’apporte du courage.
Le printemps est arrivé ici à Plassac mais cette année, il est particulièrement froid et humide . Le vent qui souffle sur les collines voisines est glacial. Mais quand il souffle vers l’Est, j’imagine qu’il te porte un peu de mon amour et de mon courage. Je pense à toi tous les jours en espérant que là où tu te trouves, tu as de quoi te réchauffer et te restaurer correctement.
Nous avons eu des nouvelles d’un jeune du village, un de tes camarades. Il est mort au front .Tout le village est en deuil. A la messe, j’ai prié pour ta sécurité et demandé à Dieu de te protéger.
Prends soin de toi , mon fils , et que Dieu te garde .
Avec tout mon amour, ta mère
Edmond Antoine Elie Coq, né le 5 janvier 1878, réserviste, est mobilisé dans le 139e régiment d’infanterie le 3 août 1914. Il est blessé le 27 mars 1917 et meurt des suites de ses blessures le 29 mai 1917 à Blaye à l’âge de 39 ans.
Lettre du front qu’Edmond aurait pu écrire à sa mère Anne
Le 18 mars 1916
Chère Mère,
Je te mentirai si je te dis que tout va bien. Sur le front la vie est abominable. Lors des derniers assauts beaucoup de mes camarades sont morts et d’autres ont été emprisonnés par l’ennemi.
Dans les tranchées, couverts de boue, nous tenons coûte que coûte. la nourriture est infecte l’odeur est insupportable. C’est affreux.
J’ai enfin eu le temps de t’écrire. Je pense a toi chaque jour dans cet enfer sans fin. J’espère bientôt rentrer. La peur est autour de nous jour et nuit, j’ai besoin de tes nouvelles pour me rassurer.
Ton cher fils qui t’aime tendrement.
Réponse que sa mère aurait pu lui envoyer…
Le 2 avril 1916
Mon cher fils,
Je me suis permise de lire la lettre à toute la famille. Tout le monde te soutient et pense fort à toi. Sache que ta sœur Marie a accouché de ton petit neveu. Elle lui a donné le nom d’Antoine pour qu’il ait le même courage que toi. Et elle profite de cette lettre, pour te demander si tu acceptes d’être le parrain de ce petit ange.
Le cerisier que nous avons planté ensemble quelques années plus tôt, a enfin fleuri. Grâce à ses fruits, je pourrai à ton retour te préparer plein de petits desserts, comme cette tarte que tu aimes tant.
J’espère que ces bonnes nouvelles te redonneront espoir. Dans l’attente de tes nouvelles je t’embrasse.
Avec toute ma tendresse, ta maman qui t’aime fort.
Vendredi 18 et Samedi 19 octobre, dix élèves engagés dans la classe de Défense, étaient aux côtés des bénévoles du Secours Populaire de Blaye pour une collecte alimentaire au centre commercial Leclerc de Cars. En amont, ils avaient sensibilisé tous les élèves du collège aux actions de l’association pour les motiver à les accompagner ce week-end. Neuf élèves volontaires de plus leur ont donc prêté main forte. Nous les remercions de s’être mobilisés auprès de la classe de Défense pour venir en aide aux plus démunis. Ils ont tous fait preuve de fraternité, valeur citoyenne que les projets de la classe de Défense tiennent à transmettre tout au long de l’année.
Un grand merci également à Marie-Dominique Moreaux qui a organisé ce partenariat avec la classe de 3ème C et à tous les bénévoles qui ont accueilli chaleureusement nos élèves et apprécié leur fraîcheur et leur spontanéité. Merci enfin à tous les clients qui ont fait un don et qui ont reçu en retour un poème sur la générosité, écrit par des élèves de 6e du collège.
Pour rappel, la précarité s’aggrave, 250 familles ont recours à l’aide alimentaire à Blaye, le Secours Populaire a donc, plus que jamais, besoin de notre soutien.
L’une des premières actions solidaires réalisée par la classe de Défense : Soutenir le Secours Populaire qui organise le vendredi 18 et samedi 19 octobre une collecte au centre commercial Leclerc de Blaye.
La classe de Défense du collège et d’autres élèves volontaires seront présents le samedi 19 octobre pour vous accueillir et recevoir vos dons. Vous êtes également les bienvenus pour aider l’association à la collecte.
Pour rappel, le Secours Populaire aide les plus démunis et vous pourrez leur déposer tous produits alimentaires non périssables ainsi que des produits d’hygiène.
En comptant sur votre aide, nous vous adressons l’affiche réalisée par la classe de Défense.
Ce sont les valeurs que souhaitent porter la classe de Défense cette année. Pour souder la 3ème Flotte Citoyenne, nom de leur classe, les élèves de la 3ème C ont participé jeudi 4 octobre a un cours d’EPS tout particulier.
Leur professeur, David Marcet, leur avait concocté plusieurs épreuves pour travailler l’entraide et la cohésion. Cette matinée à la citadelle de Blaye s’est clôturée par un pique nique convivial. Retour en images…
Lundi 17 juin , cinq élèves de la classe défense, Kimberlé Barbonet, Manon Dubrulle, Chloé Dujardin, Tiago Mindren et Izac Piens accompagnés de M.Naso (professeur d’histoire-géographie) ont participé à la journée de cérémonie en hommage à Jean Moulin au Panthéon et à la visite des Invalides.
La journée a commencé de très bonne heure puisqu’à 5 h 45 à la gare de Bordeaux Saint-Jean avait lieu le rassemblement des collégiens venus de collèges des Landes de Gironde et des Pyrénées Atlantiques soit une soixantaine d’élèves encadrés par leurs professeurs .
Nous avons pris le TGV de 6H15 en direction de Paris gare Montparnasse où nous sommes arrivés vers 8H55 . Ce trajet a permis à certains collégiens de finir leur nuit surtout pour ceux qui n’avaient eu que 3 heures de sommeil .
A la gare Montparnasse , deux bus de l’armée nous attendaient pour nous amener au Panthéon afin d’assister à la cérémonie en hommage à Jean Moulin. Arrivés devant l’édifice, nos cinq collégiens furent surpris par sa grandeur et sa majesté . Les photos de groupes se multiplièrent devant la façade. Une fois à l’intérieur , ils ont admiré les peintures et sculptures où se côtoient le religieux et le laïc . Ils ont ont été intéressés par le pendule de Foucault installé sous la grande coupole qui démontre la rotation de la Terre.
La cérémonie s’est déroulée devant le monument commémoratif à la Convention nationale où le portrait de Jean Moulin avait été installé. Les collégiens ont été placés avec d’autres jeunes lauréats du Concours National de la Résistance et de la Déportation de Bordeaux , des élèves des classes défense de l’académie de Bordeaux, des élèves des écoles et collèges de Rueil Malmaison et des élèves de la ville d’Amiens.
Les collégiens ont assisté à l’installation des différents représentants des associations de la Résistance et de la Déportation, des personnalités politiques et porte drapeaux des différents corps d’armée selon un protocole pointilleux.
La cérémonie commença par la lecture d’un extrait de “Premier Combat” de Jean Moulin en 1940 par un élève du collège Alain Fournier puis ce fut la lecture d’un message de Madame Miralès , Secrétaire d’Etat aux Anciens combattants et à la Mémoire par son Directeur de Cabinet et enfin Monsieur Jean-Paul Grasset , président de l’association nationale des amis de Jean Moulin fit un rappel historique de l’engagement de Jean Moulin du début de la guerre jusqu’à son arrestation le 21 juin 1943 par Klaus Barbie , le chef de la Gestapo et son emprisonnement à Lyon , où il fut torturé pendant plusieurs jours sans jamais divulguer la moindre information sur la Résistance et les personnalités qui en étaient membres. Il décéda des suites des tortures subies dans le train qui le déportait en Allemagne le 8 juillet 1943. Les cendres de ce héros de la Résistance et Compagnon de la Libération entrèrent au Panthéon le 19 décembre 1964.
Le chœur de la Garde Républicaine interpréta le Chant des Partisans et la Marseillaise . A cet instant, une intense émotion régna dans l’assistance et fut visible sur le visage de nos cinq collégiens.
Des gerbes de fleurs furent déposées par les représentants de la ville de Bordeaux, de Paris et des associations d’Anciens Combattants et de la Résistance et de la Déportation devant le portrait de Jean Moulin.
A la suite de cette cérémonie, les collégiens visitèrent la crypte et purent voir le tombeau de Simone Veil et de Jean Moulin. Des échanges ont eu lieu entre les collégiens et le Directeur de cabinet de la Secrétaire d’Etat aux Anciens Combattants et à la Mémoire et aussi avec des officiers de l’armée française.
Du Panthéon , les bus nous amenèrent à l’Ecole Militaire où les collégiens purent déjeuner dans les jardins en profitant du soleil et de la chaleur .
A 13H30 , les collégiens quittèrent l’Ecole Militaire pour les Invalides afin de visiter le musée de l’ armée. Jusqu’à 16H30 , ils ont pu découvrir les galeries de la 1ère et 2ème GM . Ils ont été très intéressés et impressionnés par la richesse des pièces présentées : uniformes de toutes les armées du monde, les différentes armes utilisées lors de ces deux guerres comme le char Renault de 1918 , des maquettes reconstituants la guerre des tranchées…
Après la visite des Invalides, les bus emmenèrent les collégiens visiter quelques lieux touristiques de Paris : les Champs-Elysées, l’Arc de Triomphe et la tombe du soldat inconnu, le Trocadéro et eurent droit à quelques minutes de temps libre pour photographier la Tour Eiffel. Ce qui provoqua une certaine euphorie. Ils purent aussi découvrir les installations prévues pour les jeux olympiques.
Nous regagnâmes la gare Montparnasse pour prendre le TGV de 19h. Dans le train, certains collégiens visionnaient leurs photos et vidéos de la journée et envoyaient de nombreux SMS.