La 3e D, classe Défense du collège Sébastien Vauban, était présente ce samedi 11 novembre à la cérémonie hommage aux morts pour la France de la Première Guerre Mondiale.
Travailler sur le Devoir de Mémoire est un des principaux objectifs d’une classe de Défense. Quelques élèves de la classe se sont donc engagés pour animer la commémoration d’hier avec les enfants du Conseil Municipal de Blaye.
Oriana, Maellyss, Kimberlé, Charlie, Idoïa, Chloé D. et Chloé G. étaient fiers de déclamer leur texte, rappelant la violence des combats et les nombreuses victimes de la Grande Guerre. Suite à leurs recherches, ils avaient choisi 3 portraits de soldats blayais figurant sur le monument aux morts de Blaye. Leur discours était ponctué d’extraits de Lettres de Poilus lus par les enfants du Conseil Municipal de Blaye, évoquant les conditions de vie effroyables de nos soldats.
Pour finir, c’est la grande et la petite Histoire du Soldat Inconnu qu’ils ont retracées, symbole de tous ces morts pour la France que nous commémorions en ce 11 novembre.
Salués et remerciés par les autorités présentes, nos élèves ont été conviés au vin d’honneur dans la salle de réception de la Mairie de Blaye.
L’équipe Classe de Défense : Céline Dufrost-Thierry Naso-Emma Asselin
Vendredi 10 novembre, à la surprise générale, s’est produit 3 fois dans la journée un drôle de bal masqué. ..
13 élèves volontaires avaient préparé dans le plus grand secret un flashmob inspiré du talentueux clip “La face cachée” réalisé par le collège Jacques Prévert à Saint-Orens-de-Gameville dans l’académie de Toulouse. Ce clip est lauréat du Prix “Non au Harcèlement” 2023 avec la Mention “coup de cœur des élèves”. C’est donc une fidèle adaptation de leur travail que nos élèves ont eu le plaisir de jouer à leurs camarades pour les surprendre et surtout les sensibiliser aux faits de harcèlement.
Le collège Sébastien Vauban s’est engagé dans le programme pHARe mis en place par le ministère et fera de la prévention et de la lutte contre le harcèlement une priorité. Pour rappel le 3020 est le numéro vert pour élèves, parents et professionnels pour tout renseignement ou signalement.
C’est ce qu’est venu expliquer Rémi Lasserre, animateur de l’ONACVG (Office National des Anciens Combattants et des Victimes de Guerre) à tous nos élèves de 3e.
Un atelier citoyen d’une heure pour donner du sens à toutes les étapes qui constituent une cérémonie commémorative.
Ils ont passé en revue les autorités participantes, ont revu les symboles de la République, les chants, les décorations. Ainsi, grâce au plateau de figurines apporté par Rémi Lasserre et l’implication de quelques élèves volontaires incarnant les autorités présentes aux cérémonies, ils ont pu rejouer une journée nationale de commémoration en lisant des textes à voix haute et en écoutant les musiques militaires traditionnellement jouées à cette occasion.
Vendredi 26 mai 2023, les élèves de 5e ont participé à la course contre la faim. La course contre la faim est un événement pédagogique et solidaire proposé aux établissements scolaires par Action contre la faim (ACF), une ONG (organisation non gouvernementale) internationale humanitaire française qui lutte contre la faim dans le monde.
Proposée aux établissements scolaires, elle réunit chaque année plus de 260 000 élèves de 1 300 établissements, partout en France et à l’étranger, qui s’engagent. Nos élèves se sont donc engagés dans cette action qui s’inscrit dans leur parcours citoyen, organisée par M. Barrère et Mme Bourdeverre-Veyssiere. Le principe est simple. Les classes ont reçu une heure de sensibilisation par l’association au mois de mars, leur expliquant les enjeux et l’utilisation des fonds récoltés. . Chaque jeune a ensuite cherché des parrains et marraines, c’est-à-dire des personnes s’engageant à verser un don en fonction du nombre de tours effectués sur le parcours. Ainsi, quelqu’un parrainant un coureur à hauteur de 1 euro par tour, si l’élève fait 6 tours, alors il doit 6 euros à l’association. C’est le nombre de tours de circuit effectués qui définit le montant du don en euros,que l’élève marche ou coure. Maintenant que la course est terminée, les calculs sont faits et les parrains et marraines ont quelques jours pour verser leurs dons. Les fonds récoltés financeront des programmes ciblés.
Mardi 9 mai au collège Vauban, Marie Courault de l’association Les Grands Espaces, intervenait auprès de nos classes de 3e pour un atelier “Décryptage des Médias”.
Passant par l’analyse d’images d’un journal TV, une même info traitée par deux rédactions différentes, les élèves devaient réagir sur l’information principale retenue. Puis, par le découpage de l’image et l’analyse du discours tenu par les journalistes, les élèves ont pu comprendre comment notre perception de l’information est influencée.
A travers le vocabulaire technique du cinéma utilisé par l’intervenante (Zoom coup de poing, gros plan, panoramique, plan de coupe, hors-champ, contre-champ) et l’utilisation d’images de synthèse dans le reportage visionné, Marie nous a fait comprendre comment le téléspectateur développe un imaginaire qui peut biaiser notre esprit critique. De même la technique du montage des images, la musique, les bruitages, sont utilisés pour créer de l’émotion, de la curiosité ou du suspense.
A retenir, derrière chaque image il y a quelqu’un, un point de vue, une intention. Rester vigilant face aux images qui nous inondent est indispensable pour se forger sa propre opinion.
Vendredi 3 mars 2022, la 3ème Rempart, classe de défense (3D) accompagnée de Mme Duboé, professeure de SVT, Mme Varaillan et de M.Naso , professeurs d’histoire-géographie ont visité le Centre de la mémoire et le village martyr d’Oradour s/Glane . La première partie de la matinée a été consacrée à une visite guidée du village martyr dont la population d’Oradour s/Glane a été massacrée par la division Waffen SS « Das Reich » le 10 juin 1944. Les élèves ont découvert les ruines du village martyr . Ils ont parcouru les rues et se sont arrêtés devant les maisons éventrées , calcinées ou subsistent quelques objets de la vie quotidienne : machines à coudre, vélos, lits , carcasses de voitures… témoins muets de l’horreur figés dans le temps. Ils se sont rendus aussi devant les lieux marqués par l’indicible comme les granges ou furent fusillés les hommes. L’émotion est visible sur les visages devant les restes d’une poussette d’enfant à côté de l’autel et les voix sont basses dans ce lieu de souffrance. La visite se termine au cimetière du village martyr ou les ossuaires des victimes et les plaques commémoratives envoyées de toute la France et de l’étranger rendent hommage aux 642 hommes , femmes et enfants . Muni d’un questionnaire , les élèves ont dû le compléter en analysant 3 peintures de Gabriel Godard sur Oradour. A travers les photos, films, et témoignages de rescapés de l’exposition permanente du Centre de la Mémoire, les élèves ont suivi le déroulement de cette tragédie et comment en l’espace de quelques heures , la vie de ces hommes, femmes et enfants a été anéantie. 642 victimes. Ils ont découvert que ce massacre n’était qu’un des nombreux crimes de guerre perpétré par les armées allemandes depuis l’invasion de l’URSS en juin 1941 et l’entrée de la 2GM dans une phase de barbarie qui ne prendrait fin qu’en 1945. Cette visite d’Oradour s/Glane a fait prendre conscience aux élèves du rôle primordial que représentent les lieux de mémoire pour que les victimes ne soient jamais oubliées et qu’elles soient honorées par les vivants . Comme le disait Robert Desnos dans son poème , Le cimetière , « Puis-je défendre ma mémoire contre l’oubli » et comme Victor Hugo dans Tristesse d’Olympio , « Vous qui vivez , donnez une pensée aux morts ».
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Le Centre du Service National et de la Jeunesse, représenté par Olivier Chaintrier, fonctionnaire de l’Armée de Terre et Mathias Madi, service civique, est venu rencontrer la classe Défense et d’autres classes de 3e. Une nouvelle occasion de renforcer le lien armées-jeunesse et surtout de recueillir de nombreuses informations sur les démarches à faire à partir de 16 ans. L’étape du recensement obligatoire en mairie, l’inscription à la Journée Défense et Citoyenneté (JDC) avant 18 ans et la possibilité d’effectuer le Service National Universel. Le SNU, contrairement à la JDC, n’est pas obligatoire mais, comme le souligne Olivier Chaintrier, il peut valoriser un dossier de candidature pour des études supérieures ou pour un emploi. Possible avant 25 ans, il contient plusieurs étapes pour sa validation. La première est un séjour de cohésion de deux semaines pendant les vacances scolaires dans une autre région avec d’autres volontaires. Cette première aventure se poursuit par des heures de bénévolat pour une mission d’intérêt général dans des domaines variés. Cette expérience enrichissante est aussi un engagement citoyen qui peut être un véritable atout pour nos élèves.
Le 13 Janvier 2023, la 3ème Rempart à visité le Mémorial du Camp de Souge en souvenir des 256 fusillés sur les lieux entre 1940 et 1944, principalement des hommes et femmes résistant(e)s. Grâce au guide de l’association des fusillés de Souge, nous avons pu découvrir la vie et l’engagement des fusillés. Vers onze heures , nous avons commémoré les victimes en chantant la Marseillaise et en levant le drapeau français.
La 3e Rempart, classe Défense du collège Sébastien Vauban, a honoré, ce vendredi, son devoir de mémoire.
Ses représentants Léa, Luna, Jade, Jeanne-Marie, Théo, Yanis et Quentin, ont animé la cérémonie devant le monument aux morts de Blaye, préparés par leurs enseignants, Julie Varaillan et Thierry Naso, professeurs d’Histoire-Géographie, et Isabelle Lesouple, professeur de français.
Après un rappel du contexte historique de la Première Guerre Mondiale, des conditions effroyables de vie de nos soldats et des nombreuses victimes de cette Grande Guerre, des élèves de l’école Rosa Bonheur et membres du conseil municipal des enfants, ont cité quelques noms de Blayais morts pour la France en retraçant des éléments biographiques suite aux recherches faites en classe par nos 3e.
Léa, Jeanne-Marie et Quentin ont raconté l’histoire du Soldat inconnu, symbole de tous ces disparus qui n’ont pu être identifiés.
Pour finir, tous les élèves ont récité un poème de Cypora Sebagh, écrit à la gloire de celui qui repose sous l’Arc de Triomphe, et de tous ceux que nous honorons en ce 11 novembre 2022, jour de commémoration de l’armistice de la Grande Guerre.
Soldat inconnu
Et le froid tombe sur son cœur
Comme un couperet guillotine,
Il reconnaît les doigts menteurs
Du dernier soir qui l’assassine.
Il entend tout près le canon
Et la mitraille qui repart,
La guerre n’est qu’un peloton,
Et voici l’heure du départ.
La terre s’ouvre sous son corps,
Le soleil pleure sous les balles
Et dans l’écho du vent du nord,
S’y engourdit la neige sale.
Qui se souviendra de son nom
Lorsque la paix mêle les traces ?
S’appelait-il Henri, Léon,
Ce soldat qui meurt et trépasse ?
Etait-il blanc ? Etait-il noir ?
Etait-il beau ? Etait-il laid ?
Dans les méandres de l’Histoire,
Qui le saura aux jours de paix ?
Pardonnez-moi si je blasphème :
Qu’allait-il faire dans la boue ?
La mort, lui jetant l’anathème,
A décimé ses rendez-vous…
…Enterré sous l’arche de pierre
Du monument qui le reçut,
Sa flamme danse singulière :
Honneur au soldat inconnu !
Honneur aux soldats morts pour la France !
Nos élèves ont profité du public présent pour une autre action solidaire en cours : la vente de bleuets au profit de l’ONACVG (Office National des Anciens Combattants et Victimes de Guerre). Le Bleuet de France, fleur du souvenir et symbole de la nation française depuis la guerre de 14-18, est proposé à partir de 1€. Cette collecte améliorera le quotidien de tous les anciens combattants, pupilles de la nation ou victimes de guerre ou de terrorisme.
Salués et remerciés par les autorités présentes, nos élèves ont été conviés au vin d’honneur dans la salle de réception de la Mairie de Blaye. Leurs enseignants sont très fiers de leur prestation et de leur investissement.
Préparation de la cérémonie 3e Rempart et élèves de CM1 et CM2 de l’école Rosa Bonheur de Blaye
Texte préparé par les élèves et leurs enseignants
Chers tous, Nous sommes ici réunis pour rendre hommage aux morts pour la France de la Grande Guerre. Léa et Yanis vont nous rappeler cette page horrible de notre histoire. 70 millions de soldats sont mobilisés entre 1914 et 1918, lors de la Première Guerre mondiale. De nombreuses batailles comme Verdun de février à décembre 1916, restent dans les mémoires. En effet, les combats sont d’une extrême violence. Les nouvelles armes comme les lance-flammes, les gaz et les obus, sont de plus en plus meurtrières. Loin de leurs proches, confrontés constamment à la mort, les soldats souffrent. Leurs conditions de vie dans les tranchées sont horribles. Exposés aux intempéries et à la chaleur, ils côtoient les vermines (rats, poux, puces). Le bilan est lourd. Près de 10 millions de soldats sont tombés au front en laissant seuls 3 millions de veuves et 6 millions d’orphelins. 21 millions de blessés pleurent également LA PERTE de leurs camarades de tranchées.
Blaye, notre ville, a souffert comme tout le reste de la France. Les noms inscrits sur le Monument aux Morts en sont une trace intangible. Parmi les 120 noms que nous pouvons lire, nous vous proposons de partir à la rencontre de certains de nos concitoyens.
Pierre GREZEL avait seulement 18 ans lorsqu’il est mort. Il a été porté disparu quelques mois après s’être porté volontaire pour défendre son pays. C’était un matelot de 2ème classe. Martin DABIS était lieutenant du 8ème Régiment de marche de Zouaves. Entrée dans l’armée active le 4 octobre 1917, il meurt par balle à l’âge de 39 ans le 19 juillet 1918 à Pierrefonds dans l’Oise, quelques mois avant l’armistice. Ferdinand André SOULAS était sergent dans le 144ème Régiment d’infanterie. Il est tué au combat le 6 mai 1917 à l’âge de 26 ans. Roger Fernand Victor COUTANT est mort tué par l’ennemi à l’âge de 21 ans le 4 septembre 1918. Il faisait partie du 128ème Régiment d’infanterie.
Joseph ROBERT est 2ème canonnier dans le 204ème Régiment d’artillerie. Il meurt au front le 14 octobre 1918 à l’âge de 33 ans à Caudion dans l’Oise. Gustave HEURTIN est caporal du 126ème Régiment d’Infanterie. Il est tué à l’ennemi le 17 décembre 1917 à l’âge de 22 ans. Il est décrit comme « un caporal vigoureux et dévoué d’une ardeur et d’un courage admirable » c’est pourquoi il a reçu la croix de guerre.
Chers tous, Combien d’entre nous ici gardent la mémoire de ces jeunes hommes partis pour défendre notre cher pays ? Combien de ces noms nous sont encore connus ? Finalement, ces noms si chers autrefois tombent peu à peu dans l’oubli et les soldats qu’on honorent deviennent peu à peu des « soldats inconnus ». Refusons tout pincement au cœur ! Notre Soldat Inconnu figure parmi les soldats les plus honorés de France. Laissez nous vous raconter son histoire.
Dix millions de soldats sont morts pendant la Grande Guerre. Bon nombre d’entre eux ont été enterrés sans pu être identifiés. En 1920, le gouvernement propose de transférer les restes de l’un d’entre eux sous l’Arc de Triomphe. Chaque commandant de secteur où les combats furent les plus meurtriers (Verdun, Chemin des Dames, Artois, Alsace, Lorraine, Flandres, Marne, Somme et Champagne) reçoit l’ordre d’exhumer le corps d’un soldat non identifié. Huit cercueils sont recouverts d’un drapeau tricolore dans la galerie souterraine de la citadelle de Verdun. Le choix revient au caporal Auguste THIN. Âgé de 21 ans, pupille de la Nation, ancien poilu, il est le plus jeune engagé volontaire du 132ème Régiment. Le ministre André MAGINOT tend donc à Auguste THIN un bouquet d’œillets à déposer sur le cercueil choisi. Ce dernier s’arrête devant le 6ème cercueil car six est la somme des chiffres de son régiment. Ainsi le 11 novembre 1920, le cercueil du soldat Inconnu est placé sous l’Arc de Triomphe.
Quelle belle histoire que celle de cet homme tombé pour la France et qui loin de tomber dans l’oubli va devenir le symbole d’un sacrifice.